7 candidats déclarés aux municipales 2014, mais pour dire quoi?

Alors que l’élection municipale (et intercommunale) de 2014, se rapproche à grands pas, et que pas moins de sept candidats se sont annoncés, il nous semblait intéressant de faire un point sur les campagnes des différents protagonistes… Le problème, c’est que la campagne électorale est dramatiquement atone au Beausset (sauf pour ce qui est de la propagation de rumeurs en tout genre…).

A part pour nous annoncer leur candidature (et encore très maladroitement pour certains…), ou pour inaugurer (tardivement) leur permanence, la plupart de ces candidats communiquent peu, voire même pas du tout. Alors que ce sont les challengers qui devraient normalement faire l’action, ce sont Jean-Claude Richard, le maire en exercice et candidat à sa réélection, et le groupe d’union des gauches d’Edouard Friedler, qui sont les plus actifs dans leurs communications… Ces deux candidats viennent ainsi d’annoncer les grands axes de leur projet respectif et de présenter les membres de leur groupe.

Vu le nombre de challengers, on aurait pu s’attendre à ce que des stratégies de communication solides soient mises en place et que des arguments sérieux nous soient donnés pour justifier des engagements de chacun, pour juger également des raisons spécifiques qui les motivent à se présenter comme tête de liste et non pas à rejoindre un autre candidat et enfin pour nous expliquer la spécificité de leur vision de notre commune. Et pourtant ce n’est pas le cas, loin s’en faut…

Certains candidats ne semblent pas avoir pris la mesure de l’époque dans laquelle nous nous trouvons et avoir compris qu’une élection n’est pas qu’une simple histoire de lieu de naissance par exemple. Pour avoir un petit peu de chances d’être élu, encore faut-il s’adresser aux électeurs et leur parler…

La plupart de ces protagonistes disposent pourtant de tous les moyens de communication disponibles (grâce pour certains à des agences de communication): site internet, page Facebook, compte Twitter, et même une petite application mobile pour l’un. Le problème c’est que ces outils sont, pour la plupart des prétendants, vides de contenus. Et c’est particulièrement révélateur chez les 3 élus de la même majorité municipale d’avant 2008: Georges Ferrero, Gérard Faïs et Serge Chiapello (lancés dans la bataille en ordre dispersé). (Les autres candidats feront l’objet d’un prochain article).

Ferrero_Capture d’écran 2014-01-20 à 09.33.05C’est du côté de Georges Ferrero que les outils sont les plus nombreux, pourtant ils sont largement sous-employés: la dernière publication sur le site de Georges Ferrero date du 26 novembre 2013 avec un article consacré à l’inauguration de son local de campagne. Même chose sur sa page Facebook: la dernière publication concerne l’article de fin novembre du Journal La Provence du Var consacré à cette même inauguration (à ce propos, allez voir le commentaire qui l’accompagne, il est, pour le moins, savoureux) (1)…Et un compte Twitter où les rares messages comportent une faute dans l’orthographe du mot « Beaussétan »…

Chiapello_Capture d’écran 2014-01-20 à 09.42.33Du côté de chez Serge Chiapello, c’est pareil. Un site internet peu mis à jour qui est resté longtemps avec une faute dans son sous-titre et une page Facebook dont le seul article date du 17 novembre 2013. C’est un peu light pour un candidat à une élection municipale et surtout décevant de la part de celui qui a commenté pendant 5 ans sur son blog ses prises de position lors des conseils municipaux…

 

Et du côté de Gérard Faïs, c’est pas plus brillant non plus. Faïs_Capture d’écran 2014-01-20 à 10.13.47Celui qui a choisi de mener une campagne pour le moins agressive (y compris contre notre blog citoyen, nous y reviendrons) et donneuse de leçons, semble peu avancé dans sa démarche. Il a pourtant été le premier en juillet 2013 (voir ici) a annoncer sa candidature: il n’a inauguré sa permanence de campagne que ce week-end, sa stratégie de communication se cherche encore entre une communication sur son association (il signe toutes ses communications d’un « Gérard Faïs, Président » ) et une communication sur sa liste. Cela se reflète également dans l’adresse de son site internet qui a également changé récemment, et dans le choix des images publiées sur son site: on ne voit plus que lui…

Alors, manque de préparation? Manque de professionnalisme? Manque de vision? Manque d’idée? Ou manque de méthode? A vous de juger …

Vous nous direz qu’il reste encore deux mois avant la première échéance. Et vous aurez raison. Mais deux mois c’est court pour passer d’une posture d’indigné à celle de contributeur d’idées nouvelles. Deux mois pour faire passer l’intérêt général avant son ego et pour tenter de fédérer et de se différentier des autres protagonistes (surtout quand on en est encore à une phase d’analyse des besoins, à consulter les Beaussétans pour tirer le bilan de la mandature 2008-2014 qui vient de se dérouler ou encore à lancer des rumeurs et des attaques…).

On entre actuellement dans un tunnel où les électeurs seront bientôt submergés d’informations et où leur capacité de différenciation et de compréhension sera mise à rude épreuve. Par sûr que tous les candidats tirent leur épingle du jeu..

(1): « Même au-delà des frontières du département LE BEAUSSET intéresse, et La Provence parle de L’ELAN BEAUSSETAN ». Rappelons juste que c’est l’édition Varoise du Journal et que tous les candidats déclarés ont eu droit à leur article dans ce journal…

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