Passera, passera pas la LGV Paris-Nice ?

Dans l’attente de la réunion convoquée par Jean-Louis Borloo, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire, les opposants au tracé nord de la future ligne à grande vitesse (LGV) devant relier Paris à Nice ont manifesté samedi 31 janvier à la gare TGV d’Aix en Provence.

Deux tracés sont en compétition : l’un dit « tracé des lgvMétropoles », ou tracé Sud, passe par Marseille et dessert ensuite l’agglomération toulonnaise puis rejoint Nice via la gare rurale Les Arcs.

L’autre tracé décroche de la ligne actuelle Paris-Marseille à la gare TGV d’Aix en Provence, passe au pied de la montagne Sainte Victoire, puis longe le tracé de l’autoroute A8 jusqu’à Nice.

Leur coût va de 11,4 mds€ pour le premier à 8 mds€ pour le second. La différence tient essentiellement à la création de deux nouvelles gares dans le premier scénario, à Marseille (950 M€) et au nord de Toulon, et à 20 km supplémentaires de tunnels.

Marseille et Toulon hors de l’axe Madrid-Rome ?

Eric Ciotti, le président du Conseil général des Alpes Maritimes, a mis le feu aux poudres il y a deux semaines en affirmant que le choix définitif du tracé était fait et que c’était le tracé nord !

Depuis, les réactions des partisans du tracé sud se sont multipliées. Ces derniers estiment inenvisageable que la ligne ne desserve pas les deux métropoles régionales que sont Marseille et Toulon, les mettant ainsi à l’écart de l’axe Madrid-Rome.

Le président du conseil général des Bouches du Rhône, Jean-Noël Guérini, a ainsi prévenu que si le tracé nord était choisi, il ne financerait pas la LGV. Jeudi, le directeur régional de Réseau Ferré de France, Michel Croc, qui est chargé des études préliminaires, a répondu que le choix n’était pas fait.

Jean-Louis Borloo, le ministre français de l’Aménagement du territoire, a convoqué tous les élus concernés le 11 février pour trancher.

Source: Econostrum

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