Des irrégularités financières à la MJC!

Après des dysfonctionnements administratifs, ce sont aujourd'hui des anomalies financières qui sont pointées du doigt à la MJC. Depuis que ses anciens locaux ont été rasés, l'association est hébergée au complexe omnisports, en attendant la construction de la future Maison des associations, probablement à l'espace Buzançais.

Après des dysfonctionnements administratifs, ce sont aujourd'hui des anomalies financières qui sont pointées du doigt à la MJC. Depuis que ses anciens locaux ont été rasés, l'association est hébergée au complexe omnisports, en attendant la construction de la future Maison des associations, probablement à l'espace Buzançais.

La commune vient de donner une suite judiciaire à l’audit, lancé en juin dernier, pour vérifier le fonctionnement des associations locales.

« Nous avons constaté des irrégularités suffisamment graves pour transmettre l’information au parquet et pour saisir le préfet » confirme effectivement le maire Jean-Claude Richard.

Les irrégularités en questions concernent en premier lieu la Maison des jeunes et de la culture (MJC) du Beausset.

« Un dysfonctionnement administratif ancien est à l’origine des recherches menées auprès de cette association » indique le premier magistrat. Un agent municipal était en effet détaché, sans convention, auprès de la MJC. « Nous avons fait cesser ce détachement dès que nous avons eu connaissance de la situation » raconte le maire.

Enquête en cours
La Ville a ensuite poursuivi ses investigations, avec l’accord de la présidente de la MJC nouvellement élue, dans le cadre de l’audit général sur le fonctionnement des associations.

C’est ainsi que des irrégularités financières ont été mises en évidence. « La somme identifiée est relativement modeste, indique le maire, mais je ne sais dire si c’est le dessus de l’iceberg ou pas. J’ai informé le parquet et une enquête de la gendarmerie est actuellement en cours. Il ne m’appartient pas de savoir qui est en cause, c’est à l’enquête de le déterminer. »

La préfecture interrogée

Par ailleurs, il indique avoir également saisi le préfet pour lui faire part de ses interrogations sur le mode d’administration de certaines associations.

« Nous avons des doutes pour cinq ou six des soixante-dix associations de la commune, relativise Jean-Claude Richard. Il s’agit de nous assurer qu’elles n’exercent pas, au frais du contribuable, des activités commerciales. C’est pour cette raison que nous avons fait appel à l’autorité préfectorale afin qu’elle engage les investigations qui lui sembleront nécessaires. »

Une législation plus rigoureuse

Le premier magistrat se veut cependant rassurant avec les associations locales. « L’objectif de cette expertise est, avant tout, d’assurer la sécurité juridique et la tranquillité administrative des dirigeants bénévoles. Ce que nous avons mis en évidence, et qui ne concerne qu’une poignée d’associations me semble relever de tout un système qui n’a pas su prendre le tournant d’une législation devenue au fil des ans plus rigoureuse. »

Source Var Matin (édition du 19/09/2008)

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